TAM-TAM : les dates clés


1990
TAM-TAM est créée en avril 1990, pour s’opposer au plan béton dit « Seine rive gauche ». Elle diffuse un dépliant anti-Zac et sa première affiche, dessinée par Tardi.

1992
L’association lance une vaste campagne contre l'abattage des platanes centenaires du quai d'Austerlitz, et obtient gain de cause l’année suivante.

1993
L’association obtient du tribunal administratif de Paris l’annulation du Paz de « Seine rive gauche ». Le Conseil d'Etat le rétablit, mais annule sa Déclaration d'utilité publique.

1995
La Ville renonce aux projets de voies express souterraines et de traversée de la gare d'Austerlitz.

1996
TAM-TAM organise en juin avec 4000 personnes « Le Ruban », la plus importante initiative jamais réalisée dans la Zac ; puis en octobre la manifestation « Zacophonie ».

1997
La commission d'enquête publique sur le nouveau Paz impose la création d'un Comité permanent de concertation, dont TAM-TAM devient un des membres les plus actifs. L’association organise au Conseil régional son 1er « Forum pour repenser Paris rive gauche ».

1998
La Ville renonce au contournement routier de la gare d'Austerlitz. TAM-TAM organise en juin l'initiative « Faisons la fête à la Zac », qui rassemble 2 500 riverains.

1999
TAM-TAM organise son 2e « Forum pour repenser Paris rive gauche » au Conseil régional.

2002
La Ville accepte de conserver différents éléments du patrimoine industriel, dont la halle Freyssinet (Sernam), et amorce un rééquilibrage de l’opération Paris rive gauche au profit des logements, des espaces verts et des équipements. En septembre, TAM-TAM organise l’initiative « Traçons les sentiers du chantier » (plus de 1000 participants). Elle obtient de la Ville des engagements pour le nouveau plan d’aménagement (PLU) qui sera adopté l’année suivante.

2005
L’association se mobilise contre l’implantation du Tribunal de grande instance de Paris (TGI) à la place de la halle Freyssinet, dans le quartier Tolbiac. Elle obtient de la Mairie de Paris qu’elle soutienne l’installation du TGI à Masséna-Rives de Seine.


2006
A la suite d’un recours gracieux, TAM-TAM obtient le retrait d’un permis de démolir de la « Maison du directeur » de l’ex-usine Sudac. L’association contribue à obtenir la création d’un Comité permanent de concertation pour l’aménagement des Halles, auquel elle participe depuis.

2007
L’association mène campagne pour la sauvegarde et la réhabilitation du Buffet de la gare dans le cadre du plan de réaménagement de la gare d’Austerlitz.

2008
TAM-TAM s’oppose à la campagne idéologique pour des tours à Paris. L’association se mobilise pour un urbanisme pragmatique et concerté qui fonde la modernité urbaine sur la prise en compte de la réalité des territoires et sur le développement de la mixité sociale et de l’urbanité. Elle organise pour la première fois, en octobre, une réunion publique sur l’aménagement du secteur Bercy-Charenton.

2009
Tandis que l’état renonce à l’implantation à Tolbiac-Chevaleret du TGI, que TAM-TAM a vigoureusement combattue, l’association prend plusieurs initiatives pour une alternative à une architecture de tours à Masséna-Bruneseau et pour la réhabilitation du Buffet de la gare d’Austerlitz.

2010
L’association, qui fête ses 20 ans en septembre à la Terrasse du Petit Bain, sur les bords de Seine, obtient une prolongation de l’enquête publique sur le déplafonnement des hauteurs à Masséna-Bruneseau, néanmoins validé. Elle participe activement à la concertation qu’elle a contribué à obtenir sur la reconfiguration du centre Paris-Ivry de traitement des déchets du Syctom.

2011
Le Syctom reprend certaines des propositions de TAM-TAM. La Ville et la SNCF ne modifient qu’à la marge leur projet pour la cour départ de la Gare d’Austerlitz. Huit associations parisiennes dont TAM-TAM soulignent par un « Grand Prix de la Casserole parisienne » les déficiences de la mairie de Paris en matière de concertation.

2012
La Ville et la SNCF démolissent le Buffet de la gare d’Austerlitz, sans avoir pourtant élaboré pour ce secteur un projet cohérent et concerté.