Association Tam-Tam

27 mars 2013
Assemblée générale

Déclaration de l'association
TAM-TAM
adoptée le 27 mars 2013 par ses adhérents
réunis en assemblée générale

Créée en avril 1990 pour infléchir le programme d’aménagement de l’opération « Seine rive gauche », rebaptisée depuis « Paris rive gauche », l’association TAM-TAM prend acte de la fin d’un cycle. Elle décide d’interrompre son activité sous sa forme actuelle et de quitter le Comité permanent de concertation de Paris rive gauche, dont elle a largement contribué à obtenir la création en avril 1997, même si une veille se poursuivra dans le cadre de l’association « TAM-TAM, stop et encore… ».

En 23 ans qui ont fait d’elle l’une des associations parisiennes les plus dynamiques, TAM-TAM a notamment obtenu, seule ou avec d’autres, grâce à la mobilisation des habitants :

  • l’abandon du projet de voies express souterraines et la préservation des platanes centenaires du quai d’Austerlitz,
  • l’abandon du projet de traversée routière, puis de contournement routier de la halle de la gare,
  • une hausse des parts du logement, notamment social, et des espaces verts dans le programme de la Zac Paris rive gauche,
  • la remise en cause du projet de couverture totale des voies ferrées,
  • une relative maîtrise des hauteurs d’immeubles le long de la rue du Chevaleret, et la création d’une promenade plantée en surplomb,
  • la préservation de la continuité du tracé de la ligne de chemin de fer dite de « Petite ceinture »,
  • la conservation et la réhabilitation des « Frigos », de la halle aux farines des ex-Grands moulins de Paris, des magasins généraux du quai d’Austerlitz, de la rue Watt, de la gare Masséna (petite ceinture), de la maison du directeur de l’ex-usine Sudac, de la halle Freyssinet,
  • des équipements publics supplémentaires : jardins, équipements sportifs, école,
  • de nouvelles liaisons entre l’ancien 13e et la Seine, et entre Paris et Ivry-sur-Seine,
  • la reconfiguration, quai d’Ivry, de l’échangeur du boulevard périphérique,
  • des adaptations du projet de reconstruction de l’usine de traitement des déchets ménagers (Syctom),
  • l’abandon du projet d’installer le Tribunal de grande instance de Paris (TGI) sur le site Tolbiac.

L’association TAM-TAM a aussi illustré par son mode d’intervention :
  • une conception constructive de la fonction associative, opposée à la logique « nimby » (« not in my backyard ») et promouvant la mixité des activités et des usages urbains,
  • une conception polyvalente de l’action associative liant l’initiative de terrain, festive et humoristique ; la proposition ; une stratégie de réseaux ; l’action juridique au besoin ; la concertation et la négociation,
  • une conception ouverte de la concertation fondée sur la Charte de la concertation de 1996 du ministère de l’environnement, qui la définit comme un « travail en commun » pour améliorer les projets.

Aujourd’hui, l’association TAM-TAM constate :
  • que le chantier de Paris rive gauche, qui a justifié la création de TAM-TAM, est achevé en grande partie et, pour l’essentiel du reste, désormais verrouillé,
  • que l’adjointe à l’urbanisme du maire de Paris, Anne Hidalgo, n’a jusqu’à présent pas respecté les engagements que celui-ci avait pris en 2008 d’appliquer la Charte de la concertation aux grandes opérations urbaines ; qu’elle asphyxie le Comité permanent de concertation de Paris rive gauche après avoir achevé celui des Halles ; qu’elle développe désormais sous couvert de « concertation » une campagne permanente de communication habillant un retour à une stratégie autoritaire d’aménagement urbain,
  • que la métropolisation des enjeux urbains – conception urbaine, logement, transport, innovation architecturale, qualité de vie et de travail… – appelle de nouvelles réponses et de nouvelles organisations associatives pour assurer l’efficacité de l’engagement citoyen et promouvoir la démocratie participative.

L’association « TAM-TAM, stop et encore…», créée ce jour, aura pour fonction :
  • d’assurer, notamment via le site internet www.associationtamtam.fr, la connaissance et l’appropriation de l’expérience accumulée par TAM-TAM,
  • d’assurer un suivi vigilant des grands projets urbains et métropolitains,
  • d’aider tous ceux qui le souhaitent à réinvestir ses acquis dans de nouvelles expériences associatives.

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27 mars 2013
Assemblée générale ordinaire

Rapport moral 2012

CDans un contexte (élections présidentielle et législatives), qui n’a pas contribué à redynamiser une concertation engourdie, l’année 2012 a été marquée par :

  • la démolition malheureuse par la Ville et la SNCF, après deux décennies de controverses et de mobilisations, du Buffet de la gare d’Austerlitz,
  • l’inscription par l’Etat de la Halle Freyssinet à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques,
  • la remise de l’étude concertée sur la place des activités de production dans la Zac Paris rive gauche (PRG),
  • la réunion plénière du Comité permanent de concertation (CPC) pour la première fois depuis trois ans et demi,
  • l’organisation en octobre par Tam-Tam au Conseil régional d’Île-de-France, avec le soutien d’Île-de-France environnement, d’un important Forum pour la concertation urbaine.

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La limitation de l’investissement politique de la Ville dans la concertation sous prétexte de période électorale ne l’a pas empêché de procéder à partir de janvier à la démolition du Buffet de la gare, un événement symbolique majeur que nous n’avons pu éviter en dépit de plus de vingt ans de « guérilla » pour la défense de ce bâtiment, promis à la démolition dès la fin des années quatre-vingt, et de ses fonctions économiques, sociales et urbaines.

De son côté, l’Etat a profité du retard de la Ville à travailler à un programme crédible et structurant pour la Halle Freyssinet, que nous avons maintes fois dénoncé, pour procéder, le 23 février, à son inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Si l’inscription peut compliquer un futur réaménagement de l’édifice, il présente le double avantage d’en garantir la conservation intégrale et d’y imposer un projet qui le respecte et le mette en valeur, répondant pleinement aux demandes que nous avions formulé dès après la fondation de l’association Tam-Tam en 1990.

Autre point positif, qui procède de l’action continue et de longue date de la coordination des associations et conseils de quartier du CPC de PRG, l’étude concertée lancée en 2011 par la Semapa dans le cadre du CPC pour réfléchir à la place des activités de production (hors simples surfaces de bureaux) dans le développement de PRG a été rendue à l’automne et ouvre des pistes qui pourront être fructueuse si la Ville y donne suite à court terme.

Organisée pour le 28 novembre pour la première fois depuis plus de… trois ans et demi, la réunion plénière du CPC n’a toutefois pas permis d’obtenir de précisions de la Ville sur les orientations qu’elle retenait dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres. L’adjointe à l’urbanisme du maire de Paris, Anne Hidalgo, a manifesté à nouveau son très faible intérêt pour la structure du CPC et pour la charte de 1996 du ministère de l’environnement, les relativisant au profit d’une démarche générale d’information et de « dialogue ».

Cependant, comme les années précédentes, Tam-Tam a participé au fil de l’année aux dizaines d’autres réunions des différentes structures du CPC de Paris rive gauche (groupes de travail, Bureau), pour une grande part consacrée à des informations sur divers projets de bâtiments, ainsi qu’aux réunions mensuelles de la coordination des associations et conseils de quartier du CPC.

La principale initiative de l’association en 2012 reste pourtant l’organisation, le 20 octobre au Conseil régional d’Île-de-France, avec le soutien d’Île-de-France environnement, d’un Forum « De Paris rive gauche au grand Paris, Forum pour la concertation urbaine ». L’objectif de faire connaître la charte de la concertation de 1996 dans les réseaux associatifs parisiens et franciliens, de tirer le bilan de sa mise en œuvre à PRG et aux Halles et de susciter ainsi le désir de son appropriation et de son application pour d’autres grandes opérations d’urbanisme a été largement rempli. Quelque 80 militants et responsables associatifs représentant souvent des associations et collectifs d’associations majeurs dans la région ont participé au Forum en s’impliquant très largement dans les débats.

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Sur le plan interne, un seul « samedi de Tam-Tam » a été organisé au cours de l’année, en septembre..

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27 mars 2013
Assemblée générale ordinaire

Rapport moral 2011

CPeu productive en terme de concertation, l’année 2011 a vu :

  • la signature au début de l’automne d’une nouvelle convention Ville de Paris/RFF/SNCF qui a notamment pour conséquence d’entériner le projet SNCF de réaménagement de la gare d’Austerlitz,
  • la poursuite des travaux de réflexion internes à la Ville, à la Semapa et à ses prestataires sur les grands pôles de l’opération Paris rive gauche (PRG) qui ne sont pas encore entrés en phase chantier : réaménagement de la gare d’Austerlitz, Masséna-Bruneseau,
  • le lancement par la Semapa, dans le cadre du Comité permanent de concertation (CPC) de Paris rive gauche et en coordination avec les associations et conseils de quartier, d’une étude sur la place des activités de production dans la Zac,
  • l’achèvement, en juin, de la concertation sur la reconfiguration du centre de traitement des déchets ménagers d’Ivry/Paris XIII (usine Syctom), à laquelle Tam-Tam a activement participé,
  • une nouvelle initiative commune des associations parisiennes mobilisées pour un urbanisme réellement concerté dans la capitale.

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Tam-Tam s’est investie de manière importante dans la préparation du cahier des charges de l’étude ambitieuse lancée par la Semapa dans le cadre du CPC sur la place des activités de production (hors simples surfaces de bureaux) dans le développement de PRG. Cette étude, dont les résultats ne devaient toutefois être connus qu’en 2012, a permis de prolonger la démarche engagée, à l’initiative des associations, lors du « samedi de la concertation » organisé en juin 2010 sur le thème « le projet urbain au service du développement économique ».

Au-delà, Tam-Tam a participé, comme les années précédentes à plusieurs dizaines de réunions, dont les différentes structures du CPC de Paris rive gauche et les réunions mensuelles de la coordination des associations et conseils de quartier du CPC.

Surtout, l’association a continué en 2011, jusqu’à la fin du processus marqué par une importante réunion publique fin juin, de s’investir très activement dans les nombreuses réunions de la concertation parallèle lancée en juin 2010 pour préparer le cahier des charges de la reconfiguration du centre de traitement des déchets ménagers et de valorisation énergétique d’Ivry/Paris XIII (usine Syctom). Une rencontre de Tam-Tam avec la direction du Syctom, en mars, a matérialisé la prise en compte par le Syctom de certaines des propositions que l’association avait formulé dans un bilan d’étape déposé en décembre 2010. En juin 2011, Tam-Tam a établi et rendu public, notamment sur son site internet, un bilan complet du processus de concertation mis en place par le Syctom.

Intervenant notamment dans des réunions publiques d’information en mai et novembre, Tam-Tam a continué de suivre les débuts de l’opération Bercy-Charenton (Paris 12e), où la mairie de Paris organise une « concertation » factice, relevant essentiellement d’une stratégie de communication, sur le modèle testé deux ans plus tôt par Anne Hidalgo à Masséna-Bruneseau pour y imposer un urbanisme de tours.

Dans le même temps, continuant de dénoncer le recul de la concertation en matière d’urbanisme à Paris, huit associations parisiennes, dont Tam-Tam, qui avaient organisé avec succès en mars 2010 une conférence ouverte à la presse sur le thème « Concertation à Paris, un temps de retard », ont lancé en mai une nouvelle initiative, festive et ludique : le « Grand prix de la casserole parisienne ». 150 personnes ont participé lors d’une réunion publique à la désignation d’un « symbole de l’échec de la démocratie participative à Paris ». Un manifeste commun, « Paris n’est pas à vendre », a été rendu public à cette occasion (documents consultables).

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Sur le plan interne, deux « samedis de Tam-Tam » ont été organisés en mars et en novembre.

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5 novembre 2011
Assemblée générale ordinaire

Rapport moral 2010

Concrétisant la stratégie de plus en plus fermée de la municipalité à l’égard de l’innovation urbaine comme vis à vis des associations, l’année 2010, qui est aussi celle des 20 ans de Tam-Tam, a d’abord été marquée par :

  • l’adoption d’une modification des règles du plan local d’urbanisme qui autorise dans le secteur Masséna-Bruneseau la construction de tours jusqu’à 200 mètres de hauteur et d’immeubles de logements jusqu’à 50 mètres dans l’immédiate proximité du boulevard périphérique,
  • la confirmation du rejet par la Ville de toutes les propositions associatives pour un aménagement convivial de la cour départ de la gare d’Austerlitz, intégrant une réutilisation du Buffet de la gare.

Mais elle a aussi vu :
  • le lancement d’une concertation sur la reconfiguration du centre de traitement des déchets ménagers d’Ivry/Paris XIII (usine Syctom), à laquelle Tam-Tam a activement participé en influant sur les conditions de son organisation,
  • l’émergence d’un front de plusieurs associations parisiennes mobilisées pour un urbanisme réellement concerté dans la capitale

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L’association Tam-Tam, qui menait depuis plusieurs années campagne, avec plusieurs réunions publiques, pour de vraies articulations urbaines entre Paris et Ivry et contre un urbanisme de tours dans le secteur Masséna-Bruneseau, a poursuivi cette mobilisation pendant l’enquête publique organisée en février-mars 2010. Elle a déposé un rapport argumenté au commissaire enquêteur, qu’elle a longuement rencontré, et obtenu une prolongation de l’enquête. Néanmoins, la modification du PLU demandée par la Ville pour faire sauter le plafond des hauteurs des constructions dans ce périmètre a été validée. Elle réduit les marges de manœuvres pour développer un projet alternatif, d’autant que la Ville a fait des tours l’alpha et l’oméga de sa politique urbaine au cours de la seconde mandature Delanoë en dépit de l’opposition d’une large majorité des Parisiens à cette stratégie.

Dans le même temps, dans le prolongement de son rejet de l’étude associative « Brès-Mariolle » en 2009, et tout en évitant toujours d’organiser la moindre réunion publique de concertation, la Ville a achevé de fermer la porte à toutes les options d’un aménagement convivial de la cour départ de la gare d’Austerlitz, réutilisant le Buffet de la gare. Avalisant la stratégie de la SNCF, elle a entériné pour le flanc nord de la gare un projet fondé sur une vaste esplanade vide de sens et une cour livrée aux taxis, et validé le permis de démolir du Buffet. De même, l’évolution des projets SNCF-Ville de Paris au sud de la gare confirme les craintes exprimées deux ans plus tôt par les associations : remise en cause des projets de « jardin des profondeurs » et de jardin continu entre la gare et l’hôpital ; réintroduction d’une circulation automobile entre l’avenue Pierre Mendès-France et le boulevard de l’Hôpital même si l’aménagement détaillé du secteur n’est pas encore totalement arrêté.

Parallèlement, après s’être fortement engagée l’année précédente dans le « débat public » concernant la reconfiguration du centre de traitement des déchets ménagers et de valorisation énergétique d’Ivry/Paris XIII (usine Syctom), et après avoir contribué à convaincre le Syctom de poursuivre la concertation après le débat public, l’association a activement participé à la concertation lancée à partir de juin 2010 pour préparer le cahier des charges de l’opération. Elle a notamment déposé en décembre un bilan d’étape assorti d’une série de propositions dont certaines ont été prises en compte par le Syctom au début de 2011 (voir www.associationtamtam.fr).

Tam-Tam est aussi intervenue à plusieurs reprises, le 12 juin à la mairie du XIIIe, dans le « samedi de la concertation », demandé par les associations pour assurer à Paris rive gauche une place aux activités de production et convoqué sur le thème « le projet urbain au service du développement économique ».

Néanmoins, le recul de la concertation effective en matière d’urbanisme à Paris a conduit Tam-Tam à s’associer à plusieurs associations parisiennes pour organiser avec succès en mars une conférence ouverte à la presse sur le thème « Concertation à Paris, un temps de retard ». L’association a aussi distribué, en décembre, un tract lors du « bilan de mandat » de Bertrand Delanoë dans le XIIIe arrondissement.

Tam-Tam a par ailleurs participé, comme les années précédentes à plusieurs dizaines de réunions dont les différentes structures du CPC de Paris rive gauche et les réunions mensuelles de la coordination des associations et conseils de quartier du CPC. Et l’association a fêté son 20e anniversaire en organisant le 29 septembre une fête à la Terrasse du Petit bain, sur les bords de Seine.


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Sur le plan interne, trois « samedis de Tam-Tam » ont été organisés en mars, juin et novembre, tandis que l’assemblée générale ordinaire s’est tenue le 4 décembre. Le site internet www.associationtamtam.fr, qui avait ouvert en novembre 2009, a permis à l’association d’améliorer sa communication publique.

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4 décembre 2010
Assemblée générale ordinaire

Rapport moral 2009

L’année 2009 a été marquée principalement par :

  • la confirmation de la fermeture de la municipalité parisienne pour ce qui concerne l’innovation dans le domaine de l’urbanisme comme en matière de concertation,
  • l’officialisation de notre victoire dans le dossier « TGI » avec l’annonce, le 29 avril par le président de la République, de la décision prise l’année précédente par l’Etat de renoncer à l’implantation du Tribunal de grande instance de Paris à Tolbiac-Chevaleret,
  • la mobilisation de l’association sur les conditions d’aménagement du secteur Masséna-Bruneseau (question des tours) et pour la défense du Buffet de la Gare d’Austerlitz,
  • la participation active de l’association au « débat public » sur la reconfiguration du centre de traitement des déchets ménagers d’Ivry/Paris XIII (usine Syctom),

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Repéré l’année précédente, le tournant de la municipalité parisienne en matière de stratégie urbaine comme de concertation avec les associations s’est clairement confirmé en 2009. S’accrochant à son projet d’édification de tours à une demi-douzaine de portes de la capitale, en commençant par Masséna-Bruneseau, la Ville a continué de rejeter toute réflexion novatrice sur la modernité urbaine et sur la conception de nouvelles articulations entre Paris et sa banlieue. En parallèle, elle a commencé de vider progressivement la concertation de son sens :

  • en transformant peu à peu les structures du Comité permanent de concertation de Paris rive gauche (CPC) en structures de consultation, voire de simple information, réfutant peu à peu l’idée de travail en commun pour améliorer les projets pourtant au cœur de la Charte de la concertation de 1996,
  • en refusant que des réunions publiques soit organisées dans le cadre de la concertation pour en élargir la portée et la légitimité, notamment sur le projet d’aménagement de la Gare d’Austerlitz,
  • en doublant au contraire le processus de concertation par des réunions publiques, supposées plus « démocratiques » organisées directement par la Ville sur le projet Masséna-Bruneseau, sans pour autant tenir compte des avis exprimés par les habitants à cette occasion.

Sur le fond des dossiers :
  • L’annonce le 29 avril par le président de la République de la construction du Tribunal de grande instance de Paris dans le secteur de Batignolles plutôt qu’à Tolbiac-Chevaleret est venue confirmer notre victoire dans le dossier « TGI », déjà connue en fait depuis la fin de l’année précédente.
  • En poursuivant sa campagne sur les enjeux de Masséna-Bruneseau, par l’organisation d’une réunion publique qui a rassemblé quelque 150 personnes, le 30 mars au « Dansoir », sur le parvis de la BNF, et par une participation active aux réunions organisées par la Ville, Tam-Tam a suscité quelques évolutions du projet Lion pour ce secteur (abords du boulevard Périphérique, emplacement du jardin, voirie…). Toutefois, les orientations fondamentales n’ont pas été modifiées.
  • Avec les autres associations du CPC de Paris rive gauche, Tam-Tam a obtenu dans le cadre de la concertation le financement de l’étude Brès-Mariolle, qui a démontré l’intérêt et la faisabilité d’une conservation et d’une réutilisation du bâtiment du Buffet de la Gare d’Austerlitz dans le cadre du projet de réaménagement de la gare. Ces conclusions ont toutefois été rejetées par la Ville, sans même qu’un débat de fond puisse être menés avec les élus responsables.

Parallèlement, l’association s’est engagée fortement dans le « débat public » concernant la reconfiguration du centre de traitement des déchets ménagers et de valorisation énergétique d’Ivry/Paris XIII (usine Syctom). Réalisant dans le cadre de ce débat un « cahier d’acteur » présentant ses propositions, notamment pour l’insertion urbaine de l’usine, intervenant dans de multiples réunions et se coordonnant avec les autres associations, impliquées, notamment à Ivry, Tam-Tam a contribué à convaincre le Syctom de poursuivre la concertation après le débat public, dans le processus de préparation du cahier des charges de l’opération.

Tam-Tam a par ailleurs participé, comme l’année précédente, à plusieurs dizaines de réunions, notamment celle des différentes structures du CPC de Paris rive gauche, les réunions mensuelles de la coordination des associations et conseils de quartier du CPC, les réunions organisées à l’hôtel de ville sur le thème « Paris demain » (restées sans lendemain) et des réunions sur la révision du PLU de Paris. L’association a aussi organisé en janvier une réunion de travail sur Bercy-Charenton, et distribué un tract au bilan de mandat de Bertrand Delanoë, en décembre à la mairie du XIIIe.

Enfin, l’ouverture en novembre du site internet www.associationtamtam.fr, en gestation de longue date, a permis à Tam-Tam de franchir un cap en matière de communication publique.


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Sur le plan interne, trois « samedis de Tam-Tam » ont été organisés en mars, juin et novembre, tandis que l’assemblée générale ordinaire s’est tenue le 14 novembre.

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Les 20 ans de Tam-Tam

mercredi 29 septembre 2010, au Petit Bain, en bord de Seine…















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